Sur les sites industriels, et en particulier les sites SEVESO, les interventions de maintenances sont stratégiques. Elles doivent être courtes pour rendre les équipements à l’exploitant au plus vite, réussies pour que la réparation soit durable, et réalisées en sécurité ! Au fil des années, de nombreux progrès ont été fait pour sécuriser une opération. Le point de complexité qui demeure est la gestion de la coactivité entre les interventions de maintenances externalisées ou pas !
Les limites du plan de prévention
Le plan de prévention est règlementaire et à un rôle incontournable ! Comme son nom l’indique, le « PLAN », quand il est bien fait, oblige les parties prenantes au chantier ou à l’opération (Entreprises Intervenantes, sous-traitants et Entreprises Utilisatrice) à décrire les interventions prévues, pour bien identifier les risques de coactivités et ainsi, à prendre les bonnes mesures préventives pour les maîtriser. Cet effort de projection est fondamentalement à forte valeur ajoutée car l’ANTICIPATION est un Facteur majeur de la sécurité industriel !
Cependant, LA limite du plan de prévention est que son scope est souvent large. En effet, si on prend l’exemple d’un chantier de 3 mois qui va se dérouler géographiquement sur un tier des bâtiments d’une usine, on constate rapidement qu’il est complexe de se projeter aussi longtemps sur un espace aussi grand. Les conditions opératoires vont beaucoup évoluer, il y aura des aléas et des opportunités de chantier qui vont affecter son déroulement.
On peut bien sûr multiplier les réunions de coordination, à l’image d’un chantier clos et indépendant. On va ainsi réviser périodiquement le PdP (par exemple bimensuellement), pour mettre à jour les conditions d’interventions et les interventions qui composent l’opération. Mais, une fois encore, la multiplicité des réunions est complexe à tenir avec tous les parties prenantes, et des conditions opératoires peuvent changer du jour au lendemain. Une réunion quotidienne alors ? Trop contraignant d’un point de vue opérationnel.
Allez vers une maîtrise de la coactivité des interventions !
Alors si l’opération est une maille de travail trop grande (durée trop longue dans un espace trop grand), que faire pour une bonne maitrise de la coactivité des interventions qui la composent ?
Il faut agir directement sur la coactivité des interventions ! Et le meilleur support pour maitriser les risques d’une intervention est l’Autorisation de Travail (AT) appelée aussi Permis de Travail (PT) ou Bon d’Intervention (BI).
A ma connaissance, le principe a au moins une quarantaine d’année ! On faisait alors sur des arrêts d’unité des Autorisations de Travail sur papier Carbonne multicopie. A chaque fois qu’elle était délivrée on mettait une punaise sur un plan pour les localiser et on mettait à jour un planning. On essayait ainsi de se faire une représentation spatiale et temporelle du chantier pour bien maîtriser la coactivité. On pouvait mettre en place cette organisation sur des chantiers très importants car ce système était couteux au regard de l’organisation et des moyens humains pour avoir une mise à jour convenable. Archaïque me direz-vous, pourtant beaucoup de site fonctionne encore ainsi, avec un soupçon de Excel dans la recette…
La digitalisation des intervention de maintenance
Une solution efficace donc, mais qui vient se heurter à une nouvelle limite : le papier ! Difficile à mettre à jour, difficile de partager l’information rapidement, risque d’erreur, énorme volume de papier (pas terrible pour une démarche environnementale !)
Aujourd’hui, on peut s’affranchir de ses barrières : Il faut mettre en place un progiciel de maitrise des interventions de maintenance tel que TracKs.
Il sera connectable avec un logiciel de plan de prévention tel que e-PdP, pour garantir en permanence la cohérence entre AT et PdP : Must have d’un point de vue juridique !
Il va être le prolongement d’une GMAO, en s’y connectant pour récupérer les Ordres de Travail (Ce qu’il faut réparer, comment, par qui et pour quand…). Sur cette base on y fera les Autorisation de Travail, véritable liasse de travail avec toutes les informations utiles à l’exécution des Travaux jusqu’à leur parfait achèvement !
Les circuits de signatures digitalisés seront rapides et contextualisés à la nature des interventions.
L'analyse des risques sera guidée, avec de l’IA pour permettre à tous les rédacteurs d’AT de bien maitriser la sécurité.
La coactivité entre les interventions de maintenance (externalisés et/ou interne) mais aussi avec l’exploitation seront vérifiés en permanence pour que le logiciel suggère les meilleures mesures à prendre.
Enfin, on aura nos bon vieux planning et des cartes de coactivité en permanence à jours et partagés sur tous les ordinateurs, tablettes ou smartphones pour visualiser et analyser le planifié, l’en cours et le réalisé ! L’information ne restera pas cloisonné à un service ou à l’EU.
La mise en œuvre est rapide et efficace
Seulement 1 à 3 mois sont nécessaires pour mettre en place le système (formations et conduite du changement inclus) dans une petite usine ou un très grand site industriel tel qu’une raffinerie ou un site nucléaire.
Il est temps de dire adieu aux multicopies, aux punaises et aux plans aimantés sur les tableaux avec des outils adaptés aux enjeux de votre site industriel.
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